
« Capté » (titre provisoire)
Spectacle aérien en création dont la sortie est prévue au printemps 2027.
Durée estimée : 1 heure
Tout public
L’éveil.
C’est ce mot qui nous meut. Celui qui nous mettra en action dans cette nouvelle création. On part avec l’intuition qu’il peut abriter grand nombre d’idées, d’images, de sens et de poésie. On l’a choisi parce qu’on le côtoie, dans nos pratiques circassiennes. On le cherche souvent, on lutte contre son absence, on regorge de stratagèmes pour l’invoquer, et on vibre, fort, quand on l’attrape au bon moment. “Toucher l’Instant”.
On part aussi avec l’intuition qu’on va se faire surprendre, qu’éveiller, capter, ça résonne sur des parois qu’on a pas encore grimpées. Prendre conscience, observer, figer une image, un son, une sensation, révéler …
On part avec des outils qu’on aime ou qui nous attirent :
Nos corps et nos cordes, ces deux matières qui s’éveillent ensemble à grand coup d’échauffements, d’entraînements et de résine depuis plus de la moitié de nos vies. Des éléments qu’on connaît, qui témoignent, par l’osmose, ou l’échec, de notre connexion à nos sensations, de notre capacité à être LÀ.
De la musique, électronique. Inspirées par des artistes comme Lucie Antunes, ou Irène Drésel, on cherchera la transe, les BPM proches de ceux de nos coeurs, on fouillera les émotions contenues et les images fortes.
Les mots, sans dialogues mais rassembleurs, des suggestions poétiques laissant à chacun et chacune, la liberté de les accrocher à leurs histoires. Par la métaphore, le rythme, on s’approchera du conte, du slam, de ces histoires écrites pour s’endormir et qui nous éveillent au monde.
La danse, avec l’envie de développer un langage chorégraphique à la fois terrien, et aérien, puissant et porteur de sens. Leïla Ka, Barak Marshall, Anne Teresa de Keersmaeker, autant d’influences qui éveillent notre curiosité et notre envie de fabriquer ce genre de discours dansés, à la verticale.
La photographie, parce que “Capté”, rencontre avec cet art un tout autre sens qui nous intrigue. On voudrait aller voir ce qu’il se cache derrière les objectifs, rencontrer de nouvelles interprétations de cette notion d’éveil et de ce terme probablement très subjectif.
La création est soutenue par La Ville de Chambéry, Le Théâtre Jean Renoir, Latitude 50 (Be), La Cascade – Pole national des arts du cirque Auvergne-Rhône-Alpes , L’espace Paul Jargot à Crolles (38), L’Illyade à Seyssinet Pariset (38), La Ravoire (73), le réseau Cirq’Aura et produite par Les Vertébrées.